Lise est une femme dynamique, vive, souriante. Elle déborde d’idées et d’énergie, toujours prête à relever de nouveaux défis.
Elle a un parcours atypique et se décrit comme un vrai couteau suisse.
Rencontre avec une gourmande, gourmet complètement toquée qui nous en dit plus sur son parcours et sa vision de la cuisine.
J’ai un DUT en sciences et génie des matériaux, rien à voir avec la cuisine 😉
Mon parcours professionnel est atypique. Je suis surtout un couteau suisse qui m’adapte aux différentes mutations de mon conjoint. J’ai toujours privilégié ma vie familiale et au grès de nos déménagements, j’ai réussi à trouver des activités professionnelles qui me plaisaient.
J’ai d’abord créé des ateliers de loisirs créatifs puis, je suis devenue conseillère Thermomix pendant 9 ans. Lorsque je suis arrivée en région parisienne, j’ai animé des ateliers dans les écoles et j’étais responsable de l’équipe d’animateurs du périscolaire. Puis, lors des deux dernières années parisiennes, j’ai eu la chance d’intégrer une école Montessori, en tant que maitresse de maison. Je m’occupais notamment du projet alimentaire. J’éveillais les enfants à la cuisine, aux ingrédients et aussi au potager. C’était un peu la fourche à la fourchette.
Parallèlement, j’ai créé le blog Les P’tits grains de Lisette. Cela me permettait de relier tout mon réseau éparpillé au gré de nos mutations. Un endroit où toutes mes anciennes clientes pouvaient venir.
Avec le confinement, j’ai commencé à faire des vidéos afin de garder le lien avec les enfants de l’école. Ils pouvaient ainsi cuisiner des recettes simples et originales avec leurs parents. S’il y a bien un point positif de la crise sanitaire, c’est celui-ci ! Il a remis la cuisine au centre de la famille.
Voilà 2 ans maintenant que je suis arrivée dans les Alpes de Haute Provence, cette nouvelle mutation m’a permise de remettre les choses à plat et de développer une activité mobile. J’ai donc passé une licence de chef de projet en e-commerce, pour pouvoir développer mon activité en ligne et comprendre tous les méandres des réseaux et des sites internet.
Après tous ces déménagements, amis et famille étant éparpillés. Je voulais un endroit convivial on l’on pouvait se réunir. Pour moi, il n’y a que la cuisine qui puisse faire ce trait d’union entre les épicuriens des 4 coins de France. En 2021, j’ai lancé mes ateliers “Popote et Papote” en ligne et à domicile. C’est le partage, le fait de transmettre qui me fait vibrer.
En plus de Sympatoque…
Je suis talent Marmiton, je partage du contenu avec leur site. Ils le partagent ensuite sur leurs réseaux.
Je crée des vidéos sur les réseaux des magazines Saveurs.
Et aussi des recettes pour différentes marques : Leroy seafood, Bedouin en Provence et Perl’Amande.
De nombreuses collectivités réservent des ateliers de cuisines pour les enfants.
Et depuis peu, je viens de lancer la Popote à domicile. Maintenant même les personnes qui ont les chocottes de la cocotte pourront profiter de ma popote. Le concept est simple, je viens dans leur cuisine et je réalise 5 plats salés et 5 sucrés.
La première chose qui m’a séduite, c’est cette idée d’ouvrir les enfants de façon ludique à leur alimentation. On a plus de chance de les faire adhérer à leurs repas quand ils sont parties prenantes.
C’est très important qu’ils puissent sentir, manipuler, mais aussi apprendre des anecdotes sur les fruits et légumes. Ils sont toujours très fiers de dire “C’est moi qui ai cuisiné ! ”.
J’adore relever aussi le défi de trouver des nouvelles recettes tout en répondant à différents critères.
Et étant moi-même entrepreneure, quand Valérie et Adeline m’ont proposé cette collaboration, j’étais ravie. J’aime travailler avec des personnes motivées qui sont dans la même dynamique et le dépassement de soi. Nous partageons aussi nos doutes.
Je ne vais culpabiliser personne, on fait tous comme on peut et comme on veut.
Il faut expliquer aux enfants pourquoi il faut réduire le sucre, le gras et manger moins de viande, mais de meilleure qualité. Sans les culpabiliser ! Il faut manger de tout sans excès. Si un jour, on se fait bien plaisir, le lendemain, on rééquilibre. Et surtout, on fait de l’activité physique.
En dehors des véritables allergies, actuellement, nous sommes dans une période des sans gluten, lactose, viande…. . Nos convictions ne doivent pas être imposées à nos enfants. Les interdits ne sont jamais bons, dès que les parents auront le dos tourné, ils craqueront de façon irraisonnable. Il faut se mettre en tête que la frustration crée le désir.
Nous avons la chance en France d’avoir une agriculture raisonnée alors préservons-là. Et donnons à nos enfants le gout des bonnes choses et le plaisir de manger. Leur apprendre le respect de l’agriculteur, soutenir ceux qui nous nourrissent. Eux aussi, ils font de leur mieux. Malheureusement, ils disparaissent de nos campagnes au risque de devoir acheter des produits de moindre qualité avec des normes beaucoup plus souples.
Je ne vais pas reprendre les bases d’une alimentation variée et équilibrée.
De mon point de vue, ce qui est le plus important, c’est de garder des repas familiaux. Tous autour d’une table, où l’on échange, raconte notre journée, on pose nos téléphones et on éteint la télé ! En France, c’est quand même notre signature cette convivialité. Il faut la préserver, un enfant qui prendra du plaisir à être à table sera critique aussi sur son alimentation.
Les plateaux devant la télé doivent rester exceptionnels. Et le jour où ça se produit, c’est pour un moment festif.
J’aime aussi que chacun partage le même plat, je ne suis pas fan des menus pour les enfants et ceux des parents. Même s’ils n’aiment pas, il faut être persévérant et à force, ils finiront par succomber à une bonne tarte aux épinards. J’apprécie les restaurants qui font des mini-menus “adultes” pour les enfants. C’est un véritable éveil aux saveurs et ça réveille leurs papilles.
Et pour compléter les propos de Lise, retrouvez ici notre article sur les bienfaits et avantages du manger local.
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